Vieillir à Paris, une chance !

LogiVitae, le choix de Paris

Paris, Paris, combien, Paris tout ce que tu veux, Pari, pari, tenu [1]…On peut penser, lorsqu’on ne connait pas l’histoire, que j’ai ouvert mon service d’aide à domicile dans la capitale parce que ça y est plus simple (et il faut reconnaitre que sur bien des aspects, c’est vrai). Mais en réalité moi, j’suis amoureuse de Paname, Du béton et du macadam [2] C’est là que je vis, que mes enfants vont à l’école, que j’y ai mes amis, une véritable vie de quartier… alors cela faisait sens d’y accompagner au mieux personnes âgées, handicapées et/ou fragilisées, une petite pierre à l’édifice pour que la vie soit plus belle dans la cité en quelque sorte. Des seuls au monde, des sans le sou, il y en a aussi à Paris, et bien plus qu’on ne le pense. En imaginant LogiVitae, c’était eux aussi que je voulais aider.

 

Bien vieillir grâce aux politiques sociales du 75

Maintien à domicile - Vieillir à Paris

Le maintien à domicile à Paris a ses spécificités auxquelles LogiVitae répond par des solutions humaines et de proximité.

« Merci Paris Merci de m’avoir tant donné [3]! Et qu’on ne me parle pas d’équité nationale, l’action sociale dépend des départements alors malheureusement tout le monde n’a pas accès à la même solidarité. Vieillir à Paris c’est une chance : télé-assistance, réseau gérontologique, pédicure, service de soin, transports, centre local d’information et de coordination, accueil de jour… un milliard de choses existent et sont financées. » [4]

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas l’un des chauvins de la chanson de Brassens. Pourtant je plains de tout cœur « les pauvres malchanceux », « les petits maladroits » qui n’eurent pas la présence d’esprit de vieillir à Paris [5]. Il y a encore des solutions à trouver, de l’énergie à déployer, pour que chacun puisse rester chez soi quel que soit le département habité. Je salue les courageux qui rendent cela possible partout en France.

Tisser du lien entre acteurs médico-sociaux parisiens

Sans compter que pour les personnes les plus malades, les plus âgées, les plus isolées, un service d’aide seul ne suffit pas. Dans le département du 75, ils sont tous là, mobilisés, impliqués : Associations de réseau et d’action sociale, infirmières, services de soins, médecins, services publics dédiés, services de tutelle, Maison des ainées et des aidants…. Une armée médico-sociale déferle aux domiciles des plus fragiles, afin d’aider les parisiens à rester chez eux (bon j’enjolive un peu, même ici, on n’est pas assez nombreux, mais on est là, courageux !). Et c’est précisément ça la plus-value de LogiVitae. Ne pas travailler seul, tisser du lien avec tous les autres partenaires du territoire pour ensemble apporter la meilleure des solutions.

 

Sous le ciel de Paris, S’envole une chanson Hum hum [6], celle de l’âme d’une ville, d’un département. Si nous avions développé une enseigne nationale, cette connaissance du territoire, les liens avec le réseau local n’auraient pas été si forts. C’est ce qui m’a convaincue de ne pas ouvrir des LogiVitaes dans d’autres départements. Être petite et spécifique permet d’être au plus près des gens et de faire partie d’un tout, utile et solidaire.

Toi Paris je suis bien dans tes bras [7]!

Dafna

[1] Paris Marc Lavoine

[2] Amoureux de Paname Renaud

[3] MERCI PARIS PAR CHARLES TRENET

[4] Derrière vos portes

[5] La Ballade des gens qui sont nés quelque part Georges Brassens

[6] Sous le ciel de Paris Jean Drejac / Hubert Giraud

[7] Paris tu m’as pris dans tes bras Enrico Macias

 

Rompre l’isolement, créer du lien avec vos proches âgées … Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 11, Paris 12, Paris 13, Paris 14, Paris 15, Paris 16, Paris 17, Paris 18, Paris 19, Paris 20 … Nos auxiliaires de vies sont là 🙂

Pour découvrir notre équipe de travailleurs sociaux, répartie sur tout Paris, découvrez notre cartographie du 75 !

J’aime ma boite – le triptyque vidéo !

Interview de l’équipe LogiVitae en 3 volets

C’est le Synerpa (mon syndicat/le syndicat du médico-social) qui m’a branchée sur cette journée il y a quelques mois. Une première pour moi, j’ai trouvé l’idée sympa ! Je me suis dit que c’était peut-être l’occasion de montrer enfin le bon et le beau de notre secteur, histoire de contrebalancer les horreurs véhiculées dans les médias. J’en profite toute de suite pour faire une digression : je leur en veux beaucoup de toujours montrer le pire. Sans me la jouer angélique, notre réalité ce n’est pas ce qu’on nous montre à la télé.

Un secteur et des professionnels en couleur

Donc pour en revenir à cette histoire de « j’aime ma boite », j’y voyais là une formidable occasion d’illustrer comme les professionnels du secteur sont beaux : beaux de générosité, d’empathie, de courage, de spontanéité, de bienveillance, de gentillesse… Oui mais une fois que c’est dit, comment montrer ça ?

À l’encontre du Syndrome de Stockholm

Parce que les coller devant une camera et leur demander de dire « j’aime ma boite », je suis d’accord sur ce coup-là avec Guillaume Meurice (il me fait beaucoup rire ce garçon, pouvais pas ne pas lui faire un petit clin d’œil), ça fait un peu syndrome de Stockholm. Vous savez le syndrome de Stockholm, l’histoire où les otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers développent une sorte d’empathie vis-à-vis d’eux ! C’est vrai qu’à regarder ce qui se fait ce jour-là, ça y ressemble un peu…

Ba oui on ne va pas se mentir, on ne l’aime pas toujours sa boite même quand on l’aime. Y a des fois on en a plein le dos !  Et puis on bosse parce qu’on y est un peu obligé quand même. Faut bien gagner sa vie comme on dit. Elle est étrange cette expression, « gagner sa vie », moi lorsque je l’ai donnée à mes filles, c’était cadeau. Je comprends gagner son pain mais gagner sa vie ? et quand on voit le salaire de certains, c’est à se demander si eux ne gagnent pas leur survie…  Mais voilà que je disgresse encore.

Pas gagné du coup ma journée « j’aime ma boite » à LogiVitae. Et puis je me suis rappelé que pour moi plus que ma boite, ce que j’aime c’est les gens qui y bossent. Ça et la chance de faire un boulot qui fait sens :

« La raison la plus motivante de travailler, se trouve dans le plaisir du résultat atteint, et dans la connaissance de la valeur de celui ci pour la communauté ». Einstein

 

Témoigner en toute sincérité

Là je tiens un truc intéressant. Du coup j’ai appelé Justine  : « Allo Justine, une mission pour toi. Quelque chose pour la journée « j’aime ma boite » mais qui en prend un peu le contrepied. Un truc spontané mais filmé, un évènement qui montrerait qu’on peut aimer sa boite sans en être aliéné ; il faudrait que chacun puisse dire ce qu’il veut et que ce soit drôle et joyeux et tout et tout… et si au passage, tu pouvais donner envie à des gens de bosser dans un service d’aide à domicile (tu sais combien on rame pour le recrutement…) alors là tu serais trop forte !» Voilà voilà débrouille toi avec ça… ! C’est vrai qu’elle est trop forte Justine, je vous laisse découvrir ce que ça donne !  Et de conclure ce petit texte pour vous dire que le 18 octobre est pour moi l’occasion de dire aux gens avec qui je bosse chaque jour que je les aime eux toute l’année ! 

Dafna